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WhateverWorks

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Woody Allen renoue enfin avec le comique existentiel !

Clin d'oeil pour Woody Allen qui ose l'adresse directe au public, en début de film. L'empathie opère immédiatement pour Boris (misanthrope, quinquagénaire) qui a su convertir ses ratées passées en certitudes philosophiques. "Rien ne dure en amour". La seule équation qu'il n'avait pas résolue est semble t-il celle de l'attirance née de la répulsion ou de l'inattendu. C'est comme cela qu'il se lie à une jeune écervelée, échouée sur son pallier. Elle saura amèner réjouissance et mouvement dans son univers obsessionnel, où le contrôle règne.

Il semble tenter de nous montrer la voie de "Comment réussir sa vie?". Le chemin esquissé pour parvenir à cet eldorado semble subjectif et surtout libéré. Libéré de toutes les contraintes religieuses, morales, conventionnelles... Cherche t-il à nous montrer que malgré le passage révolté de 68, les mêmes contraintes s'imposent  à l'individu qui se clôt toujours dans des exigences peu épanouissantes? L'institution "famille" est défénitivement réélargie par un couple abordé libre mêlant générations et sexes.

Le cadre de cette révélation se fait bien sûr  à Manhattan, dans le cercle très circonscrit de la création... De quoi avoir envie de se télétransporter dans cet ailleurs... et s'il ne saurait venir à nous, allons à lui...

En résumé : Bonne humeur assurée avec ce "I feel good movie!"

 

 

 

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